Alterner balades en toute confidentialité sur cette terre de grands espaces et découverte du petit patrimoine… de fontaines en églises romanes perchées, sans oublier les fours en pierre de lave et les croix sculptées, c’est vivre pleinement le Cantal dans un rapport qui touche à l’intime tout autant qu’au sacré. C’est ainsi que ce jour j’enfourche mon vélo pour me balader en forêt de la Pinatelle qui a bel et bien revêtu ses ors. Sur le haut plateau du Cézallier, mon allure me laisse le temps d’observer à loisir les veaux dans les estives tout autant qu’elle leur permet de me dévisager lentement.
La marche à pieds donne également à l’action ses lettres de noblesse : ici, j’aime à parler de contempl’action ou l’art d’avancer en pleine conscience, en profitant pleinement du paysage, de la caresse du soleil, d’un petit fond d’air tonique, du silence de ces terres isolées.
A vélo, on pourra encore grimper jusqu’au Puy Mary, pour les plus déterminés des vélocyclistes, et de là-haut contempler la disposition en étoile des vallées qui se sont inscrites dans le paysage après des millions d’années d’activité volcanique. Proprement bouleversant.
Se balader à cheval peut permettre d’ajouter à la découverte de ces hautes terres le lien amical à l’animal. Au pôle équestre de Chalinargues, on vous embarque très vite dans un vertige horizontal éblouissant et caractéristique du territoire, tandis que Thierry Lhermitte peut apporter à la joie de cette sortie sa fibre sensible pour vous faire goûter à l’éthologie : le bonheur de (re)trouver le lien au cheval, meilleur ami de l’homme, n’est-il pas dit ?
Et vous, comment seriez-vous le plus tentés de vivre ces hautes terres du Cantal ? A pieds ? A vélo ? A cheval ?